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27/02/2008

[News] Il le sait...


Parce que Jay-Z est l'autoproclamé "best rapper alive", et qu'on croirait ce featuring tout droit sorti des sessions d'enregistrement du "Black Album", voici le dernier clip extrait du "American Gangster", dernier album en date du monsieur, la très classieuse "I Know".

[News] Le garçon américain...

Parce qu'ici, dans "l'arbre stereo", on aime l'egocentrisme et le talent de Kanye West, que Will.I.Am est gifted as hell et qu'Estelle a une voix divinement gracieuse, voici le clip du pimpant "American Boy". 'Nuff said...

26/02/2008

[Chronique] Dabrye - Get Dirt EP (2008)

Dabrye aka Tadd Mullinix, est un homme discret qui aime prendre son temps. Deux ans après avoir livré un 3eme album mémorable, Two/Three sur Ghostly International, et imposer définitivement une véritable identité sonore, notre homme sort enfin de l’ombre avec un nouvel EP, toujours sur ledit label.

Morceau inédit provenant des sessions d’enregistrement de son dernier opus datant de 2006, l’éponyme "Get Dirty", qui se retrouve par ailleurs rappée par A.G, constitue ainsi l’atout majeur de cette nouvelle livraison. Les fans du son Dabryeesque seront aux anges, tant cette track possède une véritable puissance qui percute littéralement l’auditeur dés les premières mesures. Sonorités sombres et effrayantes, samples vocaux inquiétants, basse crade et agressive et drums au rythme irrégulier, pas de doute, "Get Dirty" est une véritable claque sonore made in Detroit dont seul Dabrye a le secret.

Autre atout de cet EP, le remix de l’immuable "Game Over", en compagnie de Jay Dee et Phat Kat, par le jeune et fringuant Flying Lotus (même si les fans assidus du bonhomme connaitront déjà le titre). Exercice assez délicat ("Game Over" possède en effet une rythmique assez particulière) dont le producteur de L.A. sort avec les honneurs, en livrant une production puissante parfaitement adaptée au flow des MC’s, sans pour autant faire oublier l’originale.

Le remix de "Air" par Kode 9 est lui un peu plus dispensable, hormis pour les fans de sonorités Dubset made in England.

Malgré le côté un peu réchauffé de ce Get Dirty EP, nul doute que ce dernier saura combler les fans, tout en attisant sévèremment leur impatience quand à un projet véritablement nouveau.

[Chronique] Daru & Reggie B - Future Music (2008)

Nous vous en parlions le mois dernier, "Future Music" s’avère être une union musicale terriblement excitante, réunissant le producteur Daru (batteur pour Slum Village, entre autre) et le chanteur/producteur Reggie B (dont vous pourrez d’ailleurs trouver la chronique de son excellent album "GO" dans nos archives) sur le label hollandais 4Lux.

De cette collaboration (précisons que Reggie B, en plus de chanter sur chacun des titres, en produit deux et co-produit tout le reste) découle album au style Soul futuriste inédit et réjouissant, comme l’avait laisser présager le précèdent EP sorti le mois dernier.

Le duo joue cependant la carte de variété, et passe d’une Soul avant-gardiste riche en synthés, basses rondes et effets sonores divers à une musique Soul un peu plus conventionnelle (voir un peu trop, sur "Anywhere You Go" notamment, seul morceaux plutôt moyen de ce "Future Music").

Pour aller dans le détail, on notera que "It’s Not a Game" (avec sa mélodie en reverse et ses synthés cosmiques du meilleur goût) et l’éponyme et terriblement enjouée "Future Music" (qui porte définitivement bien son nom) charment l’oreille d’entrée avec un style futuriste des plus accrocheur.

Soucieux d’éviter toute redondance, Daru et Reggie B alignent ensuite des ambiances différentes en dosant habilement la chose. Ainsi, "I Was Wrong", "PLay House" et "Stay Free", séduisent tout autant avec une Soul moderne inspiré du son de Detroit, en alliant judicieusement audace et conformisme, que tous les chanteurs/producteurs RnB frôlant le trou noir créatif feront bien de jalouser. Citons également "A Ways To Go", au croisement des ambitions musicales de cet album, avec une production clappée ponctuée de synthés à l’efficacité redoutables et enrobée d’une basse terriblement envoûtante. Idem pour "Junis Revenge", au style tout aussi atypique.

Ce LP termine en trombe avec l’énorme "Good Love", dont la bondissante production semble tout droit sortie des machines d’un DJ Premier en pleine possession de ses moyens, l’intéressante mais trop courte "Junis Revenge part2" ainsi qu’avec une version rallongée de "Future Music", qui permet d’apprécier pleinement la qualité de la production.

Vous l’aurez compris, difficile de bouder son plaisir face à un opus aussi carrossé, évitant les répétitions avec une durée relativement (trop?) courte. On reprochera cependant que l’aspect avant-gardiste ne soit pas plus mis en avant, compte tenu du titre du projet, car c’est vraiment là que nos deux bonhommes fournissent un son à la hauteur de leur talent.

25/02/2008

[News] I am the Lau!

Le jeune et néanmoins très talentueux Eric Lau, mis en avant par Gilles Peterson sur Brownswood Bubblers, va enfin nous livrer son premier opus prochainement. Le jeune beatmaker anglais, qui a collaboré avec Guilty Simpson (l'excellent "For The D"), Dudley Perkins & Georgia Ann Muldrow, Lupe Fiasco, Tanya Morgan ou encore Wildchild, se situe dans cette mouvance de producteurs post-J Dilla qui est très (trop) en vogue ces derniers temps. Mais au lieu de simplement singer feu James Yancey, Eric Lau apporte sa propre touche et son univers, aux ambiances soulful, galactiques et très musicales.

L'album, donc, sera nommé "New Territories" et sortira sur le label Ubiquity le 18 Mars prochain. Attendez vous à entendre parler du jeune homme, tant son talent nous envoie aux confins de la galaxie à chaque track!

23/02/2008

[News] Une seule deviendra invincible!

Croisée sur les albums de Waajeed, Platinum Pied Pipers ou Dabrye (entre autres), la jeune femme surnommée Invincible et considérée comme l'une des plus dangereuses lyricistes tous sexes confondus, nous annonce la sortie de son premier album, "ShapeShifters", pour le mois de Mai.

Désirant avant tout rester indépendante, la MC originaire de Detroit sort donc cet album sur son propre label Emergence. On peut s'attendre à quelques brisages de nuques, en témoignent les premiers tracks en écoute comme l'imparable "Sledgehammer" ou encore l'émouvant "In The Mourning" produit par Waajeed.

Promis, on vous en reparle sous peu, et en attendant, découvrez donc la demoiselle sur cette vidéo!

[News] Racines profondes...

Véritable colonne vertébrale de tout un mouvement, The Roots se préparent à nous livrer leur nouvel album. Intitulé "Rising Down", ce dixième opus (!) sortira le 29 Avril chez Def Jam.

Selon les extraits que l'on a pu écouter à droite et à gauche, on peut s'attendre à du très lourd de la part de ?uestlove, Black Thought et compagnie. On pourra aussi entendre des apparitions de Mos Def, Dice Raw, Peedi Peedi, Talib Kweli, Saigon, Common ou des cuts de monsieur Jazzy Jeff. Bref, largement de quoi nous faire trépigner d'impatience

22/02/2008

[Chronique] Pete Rock - NY's Finest (2008)

Peu de beatmakers dans l'histoire du Hip Hop peuvent prétendre au même statut que celui de Pete Rock. Et quand le Soul Brother #1 sort un nouvel album, c'est forcément un évènement pour les B-Boys de toute la planète. Alors, que penser de cet opus, au titre pompeux de "NY's Finest"?

Et bien finalement, c'est pas l'extase, autant être franc. En effet, au-delà de la maîtrise habituelle affichée par Pete Rock, on ne peut pas dire que le monsieur souhaite renouveler le son de New York... Non, on est clairement là dans une ambiance Boom Bap typiquement mid-90's qui trouvera certes son public de fidèles mais qui en 2008 laisse clairement sur sa faim l'amateur de sonorités fraîches. De plus, si le casting (sensé être la crème de la grosse pomme, mouais...) remplit sa part du contrat, là encore c'est sans surprise que le disque se déroule...

Les meilleurs tracks sont assurés par les légendaires Lords Of The Underground avec le très efficace "The Best Secret" ou encore Little Brother (pourtant pas originaires de NY...) plutôt en forme sur le lourd "Bring Y'all Back". On passera sur le convenu "914" avec Styles P et Sheek Louch (où est Jadakiss??) et le déjà trop connu bien que sympathique "The PJ's" performé par Raekwon et Mastakilla. Redman continue dans ce qu'il fait depuis tant d'années avec un "Best Believe" qui plaira aux fans et qui saoulera vite les autres. Quand à Jim Jones, on se demande encore ce qu'il fait là tant son titre, "We Roll", est inutile.

Royal Flush, toujours très rare, nous offre un plutôt bon "Questions" aux accents très "D.I.T.C.", qui ravira donc les nostalgiques de ce genre d'ambiance. Par contre, Papoose, l'eternel espoir de New York, nous déçoit avec un "Comprehend" qui ne parvient pas à convaincre malgré des qualités lyricales évidentes. Pete Rock lui-même est assez présent tout au long de l'album et s'offre même le luxe de deux solos, dont un "Don't Be Mad" plutôt plaisant et dont la prod' à le mérite de dénoter de l'ensemble.

Quoiqu'il en soit, malgré les qualités avérées de Pete Rock et le fait que beaucoup y trouveront leur compte, l'album ne tient pas ses promesses, à savoir proposer le meilleur de la mecque du Hip Hop. Tout au long de cet opus, on nage dans cette impression de "dejà entendu" qui fait que l'on reste sur sa faim, sans que rien ne puisse y faire. La présence de l'excellent "Gangsta Boogie" avec Slum Village aurait certainement pu relever la chose, mais le track est passé à la trappe, allez savoir pourquoi...

En fin de compte, et magré cette semi-déception, on ne demande qu'un deuxième opus avec des MC's plus frais et des prods plus originales pour pleinement nous satisfaire...

21/02/2008

[Chronique] The D. Huston Features EP (2008)

Il est parfois de ces petits projets qui vous tombent dessus sans prévenir et qui, sans être des bombes atomiques, viennent vous faire hocher la tête en rythme durant quelques jours. Ce EP de D. Huston, courtoisie du jeune label Mello Music Group, rentre donc totalement dans cette catégorie. Et si l'ami D. Huston est clairement inconnu au bataillon, il n'en est pas de même de sa liste impressionnante d'invités!

Premier track à venir frapper vos tympans, "Drugs Outside", produit par Oddisee, offre en plus d'un D. Huston compétent, les performances lyricales du Rapper Big Pooh (Little Brother) et de l'homme-multiple Black Milk, sans oublier les cuts affutés de DJ Romes (Lootpack). De quoi rendre le track excitant, le beat n'étant pas le plus original du siècle.

Huston propose ensuite un très sympathique "So Good", sorti des machines de Kev Brown et sur lequel vient aussi poser le toujours carré Kenn Starr. Là encore, on a droit à des scratches (c'est assez rare de nos jours pour le souligner), cette fois-ci avec Rob Swift à l'oeuvre! Bref, ambiance Low Budget assurée pour les amateurs!

Troisième track, troisième vibe, avec les omniprésents Georgia Ann Muldrow et Dudley Perkins sur une autre production classique de Kev Brown: "Agape". Pari réussi, le morceau est paisible, plaisant et reposant et ça fait du bien! On passera sur l'anecdotique solo du principal interessé, "One Of A Kind" à la prod et au refrain clairement trop cheap pour être efficace.

En bref, un casting réunissant les cadors de l'underground, des morceaux somme toute très sympathiques sans être des bangers galactiques, de quoi éveiller la curiosité sur D. Huston et ce nouveau label aux covers bien fraîches (à venir: EP de Georgia et Dudley, LP de Kenn Starr produit par Black Milk, LP d'Oddisee avec des prods de Flying Lotus, Kev Brown et des feats de Phonte, Big Pooh, etc!).

[News] Native tongue...

Nouveau clip de monsieur Talib Kweli, le très efficace "Hostile Gospel" nous arrive tout droit de Lagos au Nigéria sans artifices ni effets spéciaux. Check it out!


20/02/2008

[Chronique] Débruit - Coupé Décalé (2008)

Les fervents défenseurs de la musique électronique hexagonale le savent, la France tient en ses rangs des producteurs talentueux. Et, dans un registre plutôt éloigné des artistes hype, Débruit en est un exemple parfait.

Avec un style atypique, à mi chemin entre le hip hop froid et abstrait de Dabrye et l’électronique moite et brutale de Modeselektor, le jeune producteur débarque ce mois ci avec un nouvel LP sur le label MusicLarge, intitulé "Coupé Décalé".

En l’espace de 6 titres, Débruit démontre l’étendue de ses talents. Que cela soit avec un hip hop électronique, froid et déconstruit sur "Pointy", le très rétro et excellent "Smurfing in the sun" et "Pure Check", un electro déstructuré à l’extrême sur "Re New Real", ou bien une musique électronique festive et virile proche du Booty Bass sur les puissants arracheurs de parquets que sont "Kaerb" et "So Bayle" (où notre homme prend un malin plaisir à remanier un bondissant sample de Baile Funk).

"Coupé Décalé" est un donc une œuvre courte, concentrée et plutôt réussie, qui se permet le luxe de rappeler aussi bien Prefuse 73, Diplo, Daedelus que Para One, sans pour autant bêtement les plagier. Bien joué.

18/02/2008

[Chronique] Pursuit Grooves - Fun Like Passion (2007)

Dans la liste des nouveaux producteurs Hip Hop à tendance futuriste, laissez moi vous présenter Pursuit Grooves.
Cette jeune "beatmakeuse" New Yorkaise a livré l'année dernière son premier album, "Fun Like Passion".

A l’image des jeunes et nouvelles têtes du milieux (citons par exemple le duo franco-américain The Big Payback, qui tout comme notre jeune femme ont été repéré par Jay Scarlett pour sa première compilation Beat Dimensions), Pursuit Grooves mélangent habilement les genres, et possède un véritable talent.

Les productions sont ici assez métissées, avec une touche électronique très prononcée et des rythmiques lorgnant vers le style Broken Beat .
La terrible "Count Me In(strumental)", avec ses drums cassés, ses synthés galactiques et sa basse crade illustre par exemple parfaitement le style de la demoiselle. On pourra également citer avec plaisir "BK Does it Better" ou "Mushroom City", au style accrocheur, à la fois singulier et avant-gardiste.

Tout au long de ce premier effort, presque entièrement instrumentale à l’exception de la très bonne "Nasty Grooves" où Pursuit prend la liberté de rapper, notre jeune musicienne démontre tout son savoir faire avec constance et homogénéité (même si on aurait apprécié un peu plus de variété), et on ne peut qu’attendre la suite avec intérêt.

15/02/2008

[Chronique] Boom Clap Bachelors - Kort Før Dine Læber (2008)

Les Boom Clap Bachelors (dont fait parti le remarqué Robin Hannibal, du duo Owusu & Hannibal) sont un collectif de producteurs danois inventifs et talentueux.

Après avoir sortit un premier album éponyme en 2005, œuvre par ailleurs réussie et toutefois introuvable sur nos terres, notre bande scandinave remet çà avec un nouvel opus nommé "Kort Før Dine Læber".

Alors, comme le laisse doucement présager son titre, l’album est intégralement chanté dans la langue locale (qui se révèle être en fin de compte plutôt mélodieuse). Mais une fois ce détail passé, on s’aperçoit assez vite que l’on est en présence d’un album tout simplement beau. Les BCB livrent ainsi une pop minimale ultra feutrée, épurée et métissée, s’inspirant autant de l’electro que du Hip Hop. Un son qui pourra d’ailleurs rappeler les français de Telepopmusic.

L’introduction aérienne de l’album annonce clairement la couleur, et le charme opère immédiatement. Comme par exemple sur l’envoûtante "Combiner", que Gilles Peterson n’avait pas manqué d’inclure dans sa dernière compilation Brownswood Bubblers 2, ou sur la non moins mélodieuse "Hvor vi henne", dont l’admirable légèreté en deviendrait presque émouvante. Que dire également de l’excellente "Ring til mig", qui allie avec brio d’harmonieux violons et synthés avec des drums un brin hip hop.

L’ambiance général de cet album est résolument calme et reposante, mais notre crew danois n’oublie cependant pas d’augmenter un peu le BPM, comme sur la très bonne "La Glace", qui oscille entre electro curieusement 90’s et broken beat à
la Jazzanova.
Comme dit plus haut, on a également ici des influences hip hop, et "Lide dig", au groove typiquement "Hannibalien", et "Kommer aldrig", "madlibienne" à souhait, démontrent parfaitement l’ouverture d’esprit et la maîtrise coté production. La douceur jazzy de "Tiden flyver" est également très agréable et finit ainsi de nous convaincre.

Les BCB livrent au final un album véritablement impressionnant d’homogénéité, d’originalité, de classe et de cohérence. Et même si l’on regrette de ne pouvoir comprendre ce qui s’y dit, le plaisir n’en est pas moins total.

14/02/2008

[News] Roue de secours...

Restons dans les clips et dans l'équipe, avec l'une des trois versions clippées à venir de l'excellent "Flashing Lights" de Kanye West featuring Dwele. Que dire, à part que l'on ne peut que rester admiratif devant une telle carrosserie! Hot shit!

[News] Good musique...

Tout frais, tout beau, le nouveau clip de l'ami Consequence, élégamment accompagné du toujours classieux John Legend pour un "Feel This Way" sucré et moelleux. Enjoy!

[News] On y croit!

Après un très bon "Finding Forever" qui n'a pourtant pas fait l'unanimité, Common nous annonce déjà (!) qu'il prépare son prochain opus, joliment titré "The Believer".

Toujours épaulé par Kanye West (Common ne changera pas une recette qui lui a enfin apporté le succès à grande échelle), le MC va aussi retrouver Pharrell, dont il avait déjà croisé la route à l'occasion du cultissime "Electric Circus".

Plus surprenant, Just Blaze sera aussi de la partie, lui qui peaufine actuellement un remix de "The Light". Au passage, ce remix fait partie d'un projet promotionnel monté par Smirnoff, qui nous offrira pour l'occasion trois remixes (le Common donc, "I'm Still #1" de KRS-One remanié par DJ Premier et le "Vibrant Thing" de Q-Tip revu par Cool & Dre...), et le tout sera en téléchargement gratuit sur leur site officiel.

Concernant Common, on est encore loin de la sortie mais on suivra l'évolution de près, et pour les fans du monsieur les plus impatients, vous pourrez le retrouver très bientôt à l'affiche dans le film Wanted.

13/02/2008

[News] Tu seras le bienvenu chez lui...

James Pants, le petit protégé de Peanut Butter Wolf, devrait débarquer en Avril 2008 avec un premier album nommé "Welcome", à sortir sur le label Stones Throw bien entendu.

Avec un étrange et savoureux mélange cosmique de Disco, Funk, Pop et Electro, nul doute qu'il s'agit là d'un album à surveiller de près.

12/02/2008

[L'Artikle] "Moi, ma tête et mon son"


Artik, jeune MC originaire de l'Essonne, membre de la Whyteam avec Tayreeb et champion du monde End Of The Weak, nous livre ses reflexions et pensées à propos du mouvement dans lequel il évolue. C'est "L'Artikle", ou comment découvrir le Hip Hop sous un angle différent, celui d'un de ses acteurs...


Il est environ 23h34, je suis seul dans ma chambre et j’écoute un medley du projet de Black Milk et Fat Ray. Ma tête remue et machinalement j’articule du bout des levres ce qui pourrait bien être le début d’un nouveau texte. Soudain, mes yeux se posent sur une vieille couverture de magazine Hip Hop. Je me revois alors à 14-15 ans dans cette librairie de quartier hésitant entre le "L’Affiche" et le "Radikal" n°2 (Vous vous rappellez? Celui avec l'orteil de Tupac en gros plan, enfin je crois)… Je me revois dévorer les articles les uns après les autres et analyser avec minutie les détails dans les 2 pages consacrées au graff. A cette époque je taggue, je tente la coupole et j’écris mes premiers textes… Je respire Hip Hop, je pense Hip Hop et surtout j’espère Hip Hop… C’est d’ailleurs sur ce dernier point que je voudrais mettre l’accent en fait !

En effet, aujourd’hui on espère de moins en moins en ce qui concerne le mouvement qui nous a vu naître ! On fait des albums, on continue d’écrire…ok, mais on espère plus ! Sommes nous donc devenus un bande de trentenaires blazés pour la plupart ? Combien de fois j’ai surpris lors de soirées sur la capitale des propos du genre: «Ouais mec, c’est clair c’est plus comme avant… Avant c’etait autre chose !!... ». Et ces mêmes types habillés comme dans le film Wildstyle (version 2008), devenir complètement hors de contrôle lorsque le DJ passe enfin un bon vieux Pete Rock & CL !!

Mais les mecs… Il y a encore des choses qui se font vous savez ? Il y a toujours des gens qui se donnent a fond ici et ailleurs pour justement tenter de vous faire prendre conscience qu’il y a encore du bon qui reste a venir ! Apres tout, il y a eu un Zidane après Platini !! Chaque époque contient son lot de surprise...

Ne nous enterrons pas comme des vieux cons avant l’heure. Nous maîtrisons a présent notre art, Nous sommes désormais des adultes et Nous sommes les derniers a avoir connu ce que les nostagiques appellent l’age d’or…Au lieu de s’extasier sur le passé en regardant des clips d’un autre temps, il vaudrait mieux s’adapter a l’époque actuelle, aller chercher partout ce qui a résisté à la mort commerciale du Hip Hop et tout faire pour ne plus avoir à penser comme des archivistes aigris.

Il est à présent 23h40, je viens de me rendre compte que le medley que j’écoutais est fini. J’hésite alors à re-écouter l’album "Illmatic" de Nas auquel mon vieux Radikal fait allusion, et puis je repense à tout ce que je viens de dire… J’esquisse un sourire, range soigneusement mon magazine dans le tiroir où j’entrepose mes oldies... Puis retourne sur la page myspace de Black Milk pour remettre ce medley… Nous sommes en 2008, le son que j’écoute date de seulement quelques mois, et ma tête bouge comme il y a dix ans ! …Va comprendre.

Peace.

11/02/2008

[Chronique] Jose James - The Dreamer (2008)

Avis aux amateurs de Jazz chanté feutré et moelleux, voici le premier album de Jose James.

Signé sur le label Brownswood de Gilles Peterson, et remarqué sur le premier volet de la compilation Brownswood Bubblers, ce jeune chanteur signe avec "The Dreamer" une œuvre des plus intéressantes, dans la mesure où ce genre de ballades jazzy veloutées et de qualité ne sont plus très courantes.

C’est avant tout la voix du bonhomme, grave, profonde et apaisante qui charme ici l’auditeur dès les premières mesures. Un timbre qui pourra rappeler de manière lointaine celui de Gil Scott Heron.

La rythmée "Love" (que vous pouvez retrouver dans notre player), débutant par un solo de fender rhodes du meilleur goût, fait ainsi figure d’introduction parfaite. La suite se révèle variée et accrocheuse, dans une ambiance définitivement classieuse et relaxante. Un Jazz doux et mélodieux habille ainsi chaque composition, de l’envoûtante "Nola", à la délicate et berçante chanson éponyme "The Dreamer".

Jose James livre en définitive un opus solide et sans fioriture, qui séduira aussi bien le néophyte que l’auditeur averti.

09/02/2008

[News] Un cappuccino, un!

Fraichement signé sur Interscope, The Knux est un nouveau groupe qui risque clairement de faire parler en 2008. Originaire de New Orleans et composé de deux frangins, Krispy Kream et Rah Almillio, The Knux nous remémorent des groupes comme Outkast, De La Soul ou encore The Pharcyde. Avec un son résolument frais et un manager comme Paul Rosenberg (Eminem), nul doute que la fratrie a tous les atouts en main pour cartonner!

En attendant leur album titré "Remind You In 3 Days", vous pourrez dire que vous avez découvert The Knux ici-même, avec leur excellent single "Cappuccino", qui est en écoute dans le player!

07/02/2008

[News] Les deux font la paire...

Rapper Big Pooh, membre de Little Brother et auteur d'un premier album solo ("Sleepers") sorti en 2005, nous annonce son prochain projet. Pour l'occasion, il fera équipe avec Young RJ (l'autre moitié des BR Gunnaz avec Black Milk).

Le projet semble intéressant, même si l'on se gardera de donner un avis avant d'en entendre plus, les deux protagonistes n'étant pas au sommet de leur forme ces derniers temps. Bref, wait & see...

[Chronique] Reggie B - Go (2007)

"Go", premier album du chanteur soul américain Reggie B, c’est un peu ce que l’on aurait aimer entendre de la part d'un soulman comme Dwele depuis un petit moment.

Je m’explique: ce premier opus, produit en grande partie par Reggie lui-même, se révèle tout à fait moderne, audacieux et réussi. En effet, le jeune chanteur originaire du Kansas mélange habilement conformisme et avant-gardisme en matière de musique soul.

Des ambiances différentes parcourent cette première mouture, et l’intéressé parvient à convaincre l’auditeur sur chacune d’entre elles. D’une soul aux accords pop et jazzy plutôt classique mais toujours agréable (comme "In All my Dreams" ou "I Apologize") à un univers futuriste riche en synthés groovy (comme l’attestent l’imparable et jouissif banger inter galactique "We R Here" en compagnie de Saadiq des P.P.P, l’irrésistible "Future Music Groove" ou la très déstructurée "Go", pour ne citer qu’elles), ou en mélangeant les deux (à l’image de l'agréable "Grow"), notre bonhomme démontre un certains talent et une maîtrise notable pour un premier album. Signalons également la ballade jazzy expérimentale terriblement enjouée "Keep It Movin’", qui rappellera fortement la moitié d’Outkast, Andre 3000, dans ses œuvres.

L’album est également aéré par deux instrumentales de haut vol ("Pause" et "Future Music Groove", citée plus haut). Le chanteur parvient ainsi à trouver un équilibre à son ensemble musicale, sans jamais lasser. Les plus difficiles s’arrêteront éventuellement sur un timbre de voix aigue relativement classique et un brin "RnBisant".

Mais il ne faut pas se tromper, que tout fan de musique Soul prête attention à cet album dont la fraîcheur et l’absolue modernité font vraiment plaisir à entendre, tant elles sont rares. GO!

04/02/2008

[Chronique] Harmonic 313 - EP1 (2008)

Derrière ce curieux pseudo se cache un producteur méconnu, j’ai nommé Mark Pritchard.

Ce beatmaker australien aux multiples alias (Troubleman, Global Communication etc.) signe un premier EP sous le nom d’Harmonic 313, et ce, sur le label anglais WARP.

Le son de cet "EP1" est clairement influencé par la Motor City et notre homme y délivre un hip hop instrumental aux accents électroniques prononcés, à ranger aux cotés de producteurs comme Dabrye ou Flying Lotus, signés sur le même label. Ceci dit, Mark Pritchard possède une véritable patte sonore et impose un style singulier.

En témoigne d’entrée l’étrange et sombre "Word Problems", ponctuée d’étranges voix modifiées et saturées, à laquelle l’évolution crescendo de ses synthés galactiques et de sa basse ronde donne une ampleur certaine. Dans une ambiance similaire, la suivante "Neon" convainc tout autant.

Mais c’est avec "Call to Arms" que notre homme séduit complètement. La basse outrageusement ronde et dévastatrice scotche l’auditeur par sa puissance. "Flashback", ensuite, entre agressivité et légèreté, finit de nous convaincre qu’on tient là un producteur talentueux.

Voici en définitive une courte mouture bien alléchante, en vue d’un album que l’on guettera avec un intérêt non dissimulé.

03/02/2008

[News] Jamie est funky

Le crooner funky et déjanté Jamie Lidell sera de retour au mois d'Avril pour un nouvel album, nommé "Jim", toujours sur le fameux label anglais WARP.

Après l'imparable "Multiply" (sorti en 2005), on peut logiquement attendre cet opus avec intérêt, qui promet une nouvelle fois un mélange soul funk électronique des plus intéressant. Le rendez-vous est pris.