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31/05/2010

[Clip] Fraicheur scandinave...

Notre duo danois préféré, j'ai nommé Quadron, nous revient d'une bien belle manière avec le clip du titre "Buster Keaton", issu de leur premier album éponyme (par ailleurs récemment réédité sur le label californien Plug Research), dont on appréciera pleinement la réalisation léchée et plutôt inventive. Enjoy!

[Chronique] Reflection Eternal - Revolutions Per Minute (2010)


Genre: Hip Hop
L
abel: Blacksmith / Rawkus / Warner
Date de sortie: 18 Mai 2010
Production: Hi-Tek.
Featurings: Res, Bun B, Estelle, Jay Electronica, J Cole, Mos Def, Chester French, Bilal.


Depuis un peu plus d'une décade déjà, Talib Kweli parsème notre paysage auditif de projets divers et variés dont on retiendra, au delà de puissants classiques et de quelques morceaux de bravoure, une qualité constante et rarement mise en défaut. De Blackstar à Idle Warship, en passant par ses albums solo et, ce qui nous intéresse présentement, à savoir Reflection Eternal, le MC de Brooklyn a toujours su éveiller l'intérêt des backpackers les plus exigeants et gagner un solide statut difficile à remettre en cause. C'est donc avec ue certaine confiance que l'on se penche sur ce "Revolutions Per Minute", véritable réunion entre Kweli et son partenaire à la fois beatmaker, DJ et même parfois MC, Hi-Tek.

Une confiance qui ne sera pas trahie, puisque l'album nous propose d'entrée une succession de tracks réussis et particulièrement efficaces qui ne semble jamais prendre fin jusqu'au terme du disque. Variant les rythmiques et les ambiances, distillant intelligemment quelques invités de (très) bon aloi, le binôme fonctionne à merveille comme s'il n'avait jamais cessé de co-exister et nous rappelle parfois la maîtrise et la symbiose dont pouvait faire preuve un groupe légendaire et aujourd'hui défunt, à savoir Gangstarr.

Reflection Eternal fait parler la poudre avec quelques tueries évidentes comme "In This World" (où ils n'hésitent pas à scratcher la fameuse marque respect de Jay-Z envers Kweli), le bouncy mais néanmoins guerrier "Strangers (Paranoid)" avec le toujours efficace Bun B ou encore le jazzy "Just Begun" ou se retrouvent l'ami Mos Def, le très hypé Jay Electronica ainsi que J.Cole pour un posse track qu'on se passerait en boucle. Dans un registre plus crossover, le duo se fait et nous fait plaisir sur l'imparable "Midnight Hour" avec la douce Estelle et le rocky "Get Loose" en compagnie des Chester French, deux tracks complètement réussis dont on devine l'origine issue des expérimentations de Kweli avec son combo Idle Warship. Au delà de ces incontournables, le reste de ce "Revolutions Per Minute" est rempli de titres plus posés mais tout aussi agréables, à l'instar, parmi tant d'autres, de "City Playgrounds", "Ballad Of The Black Gold" ou encore "Ends" avec l'excellent Bilal.

En bref, on se trouve ici face un opus très homogène, sans temps mort ni faute de goût et sachant faire mouche. Talib Kweli est et reste un MC de haut vol, multipliant flows, thématiques et atmosphères, tout en imposant un réel charisme derrière le micro, la amrque des grands. Hi-Tek, après quelques errements ses dernières années, revient en grâce avec ce retour aux sources, produisant un Boom Bap aventureux et certainement pas statique, apte à le repositionner dans le haut du panier des beatmakers actuels. Au final, malgré une artwork décevant qu'il faudra ignorer, Reflection Eternal nous offre un des meilleurs albums de Hip Hop de cette première moitié d'année qui satisfaira un vaste panel d'auditeurs, nous les premiers!

[News] Un homme digne d'intérêt...

Le lyriciste d'élite connu sous le nom de Royce Da 5'9", après son LP "Street Hop" de fort bonne facture, ne tarde pas à refaire parler de lui. Et il le fait en nous envoyant à la face "The Bar Exam 3", nouvel épisode dans sa série de street tape. Comme à l'accoutumée, le toujours très incisif MC de Detroit enchaîne les démonstrations de flow et de technique sur des beats repris ici et là.

On aura le bonheur de croiser les compatriotes Black Milk et Elzhi ainsi que Trick Trick et Marvwon, les collègues de Slaughterhouse (Crooked I, Joe Budden), ou encore Bun B ou Kid Vishis. De quoi satisfaire les addicts en attendant un prochain album officiel. Cette tape est en téléchargement libre ici-même!

29/05/2010

[News] Hotter Than June!

L'un des producteurs House les plus prometteurs de l'hexagone à l'heure actuelle, j'ai nommé le sautillant Digikid84, devrait faire son retour le 07 Juin avec un nouvel EP via le collectif Youngunz.

Intitulée "Supernature Love", cette très estivale livraison proposera trois nouveaux titres gorgés de groove et d'amour, ainsi qu'une poignée de remix plutôt efficaces. Un artiste à surveiller de prés, on vous dit!

28/05/2010

[Clip] Grand garçon

L'autre moitié d'Outkast, j'ai nommé Big Boi, poursuit son petit bonhomme de chemin avec son prochain opus solo "Sir Lucius Leftfoot: The Son Of Chico Dusty". Un hip hop assurément festif et bouncy à l'image de ce "Shutterbug", produit par Scott Storch. Enjoy!

[Clip] So far, ...

Talib Kweli et Hi-Tek ont donc reformé Reflection Eternal. Ils se partagent ici le micro sur cette vidéo au concept sympa bien qu'un brin simpliste, illustrant le track "So Good", pas forcément le meilleur extrait de "Revolutions Per Minute". Enjoy!

27/05/2010

[Chronique] Hocus Pocus - 16 Pièces (2010)



Genre: Hip Hop acoustique
Label: Mercury Records
Date de sortie: 15 Mars 2010
Productions: 20Syl.
Featurings: Akhenaton, Oxmo Puccino, Mr. J Medeiros, Stro The 89th Key, Elodie Rama, Alice Russell.


Il est désormais établi, que celà plaise ou non, que l'entité Hocus Pocus fait figure de chef de file d'un certain Hip Hop parallèle au sein de la production hexagonale. Toutefois, si son succès ne s'est pas démenti, il n'en reste pas moins vrai que le combo a déçu un certain nombre de fans avec son précedent disque, "Place 54", la faute à un ensemble un peu trop lisse et neutre, sans véritable prise de risque ni grain de folie, et ce magré une maîtrise avérée. La question va donc être de savoir si HP va réussir avec ce "16 Pièces" à se renouveler artistiquement, chose que l'on peut raisonnablement attendre d'un troisième album.

Premier constat, 20Syl, pièce centrale au vu de son omniprésence (lyrics, beats, graphisme et tutti quanti), s'il reste un MC honnête sachant faire le métier, tend à faire ressentir les limites de son écriture et donc à s'essouffler tant formellement que thématiquement. Une évidence que l'on ressent lors de l'écoute de "25/06", hommage bancale à Michael Jackson. En effet, 20Syl, au travers de ce morceau, joue la carte de la chronique de société ("Quand le JT se mue en produit dérivé, Téhéran continue de cramer"), mais l'analyse est bien trop grossière et naïve pour faire réellement mouche, l'interprétation étant en plus trop peu convaincante pour donner le change.

Ce côté trop candide (déjà gênant sur le précédent LP) est encore une fois trop présent et nuis à l'écoute de ce "16 Pièces" qui musicalement est pourtant quasi irréprochable. 20Syl s'enferme dans les thématiques/gimmicks simples ("Putain De Mélodie", "Marc", ...), et commence donc à tourner en rond, les tracks donnant une impression de déjà-entendu persistante. A contrario, le sujet on ne peut plus démago du morceau "Le Majeur Qui Me Démange", se voit sauver par un beat entraînant, un funk festif et remuant, ainsi qu'un rap énergique, technique et maîtrisé du MC, sans oublier les cuivres et les chœurs qui apportent beaucoup. Indéniablement un incontournable en live.

Alors certes, cette-fois ci, on a droit à plusieurs MC's invités dont, nouveauté, des français et pas des moindres. En effet, le vétéran des guerres marseillaises, Akhenaton, vient prendre le micro sur le réussi "A Mi-Chemin", réflexion sur l'identité, les alter-egos, tout ça... Autre duo important, "Equilibre", où le toujours gargantuesque Oxmo Puccino vient donner de la voix sur une thématique encore une fois un peu trop traitée comme un simple gimmick. Malgré tout, l'alchimie se fait bel et bien, et le titre est loin d'être désagréable, 20Syl retournant dans des sonorités "DJ Premier" délaissées depuis un moment.

Autre collaboration, celle avec les amis d'Amérique, j'ai nommé The Procussions, puisque l'on retrouve Mr. J. Medeiros et Stro The 89th Key sur un "Signe Des Temps", morceau jazzy et posé qui passe tout seul, en douceur. On retrouve d'ailleurs Stro sur le très funky "I Wanna Know", track energique et réussi.

On citera aussi les quelques "singles" qui parsèment cet opus, comme par exemple "Beautiful Losers" (avec la jolie voix d'Alice Russell), musicalement de bon calibre mais encore une fois très creux et vain quand à sa réflexion sur la notoriété éphémère qui sévit de nos jours. "WO:OO" est tout aussi conçu pour squatter les oreilles et mettre l'ambiance sur scène, du Hocus Pocus sans surprise mais, il faut bien l'avouer, ultra-efficace.

Le jazzy et délicat "Portrait" est une autre réussite, dessinant le Hip Hop au travers de son histoire. Elodie Rama nous offre un refrain chaleureux et soyeux, les scratchs des C2C sont adéquats et le résultat est simplement un des meilleurs tracks de l'album. En parlant des C2C, on ne peut passer sous silence les interludes où œuvrent respectivement les DJ's Atom, Pfel et Greem.

Souvent, le dernier track d'un album de Hocus Pocus est emblématique et intemporel, on se souvient encore de "73 Touches" ou de "Voyage Immobile". Ici, "100 Grammes De Peur", où 20Syl souhaiterait flirter avec un Gil Scott-Heron, nous offre un récit conscient, social et écolo mais encore une fois un peu démago. Cependant, l'ambiance feutrée qui l'habite parvient à rattraper le tout.

Alors, que penser de ce puzzle une fois les pièces assemblées? Concrètement, là où le groupe pourrait s'envoler, les textes l'ancrent balourdement dans des réflexions naïves et téléphonées, nuisant au plaisir que peuvent procurer des instrumentations rarement mises en défaut même si on leur reprocherait l'absence d'un petit grain de folie. Vocalement, 20Syl est constamment en dents de scie, oscillant entre le simili-scat technique et réjouissant et un rap "slamisant" et mou du genou manquant de charisme. Malgré tout, Hocus Pocus, avec qui l'on est sévère car l'on est conscient du talent en présence et de son potentiel, surnage de la tête et des épaules le reste du Hip Hop hexagonal, et ce à chaque étape de la création ou presque.

26/05/2010

[Clip] Plugin'!

Histoire de fêter dûment l'arrivée des beaux jours, le trop rare Vikter Duplaix nous revient pour une version clippée de son sympathique titre "Electric Love". Enjoy!

[News] En plein dans le mille...

A l'occasion du projet "Singles" des messieurs toujours aussi généreux d'Adult Swim, le désormais mythique duo Madvillain fait enfin un "vrai" retour, avec un nouveau titre, "Papermill", en libre téléchargement ICI.

Même si ce dernier n'est pas forcément le meilleur track pondu par les deux gaillards, il se veut tout de même assez sympathique, et surtout prometteur, car directement issu d'un nouvel album (enfin) annoncé pour cette année. Affaire à suivre, donc...

[Chronique] Jamie Lidell - Compass (2010)


Genre: Soul/Pop/Rock
Label: Warp
Date de sortie: Juin 2010
Productions: Jamie Lidell, Gonzales, Beck, Chris Taylor, Pat Sansone.
Featurings: Feist

Tantôt génial, notamment avec ses deux premiers albums solo et son duo avec Cristian Vogel, tantôt bien trop fainéant, Jamie Lidell a réussi l’étrange exploit de nous rendre méfiant à l’égard de sa musique malgré son indéniable talent. Le voici arrivé avec un nouvel album,"Compass", qui promet un retour à l’audace et à l’expérimentation. Nonobstant cette (très) alléchante publicité, l’enthousiasme se veut plutôt timoré, le pétard mouillé pouvant parfaitement s'envisager.

Fort heureusement pour nous, le sieur Lidell en a encore là où il faut, et démontre avec cet album qu’il n’est en rien à court d’idées. En étant bien épaulé pour l’occasion par une fine équipe composée de producteurs et de musiciens talentueux comme Beck, Chris Taylor (Grizzly Bears), ou encore le polyvalent berlinois Gonzales.

On retrouve donc ici un efficace et remuant mélange entre Pop, Rock, Soul et Electronica. Les riffs de guitares funky affluent au milieu de rythmiques hybrides et de mélodies épurées. Un joli éventail d’ambiances où les genres musicaux s’entremêlent joyeusement. Avec, pelle mêle, des ballades envoutantes et aventureuses à souhait comme "I Can Love Again", "She Needs Me" et "It’s a Kiss", faisant le grand pont entre la Motown et le son de Sheffield. Quelques compositions plus Pop et très beckienne, comme "Gypsy Blood" ou "The Ring". Ou quelques tracks plus groovy, comme la jouissive "I Wanna Be Your Telephone", où Jamie invoque magnifiquement l’esprit princien, qui reste tout de même la composition la plus explosive de cette livraison.

D’un point de vue vocal, l’un des grands atouts du bonhomme, rappelons le, tout est encore une fois remarquable, tant il parvient à déployer une énergie toujours aussi communicative, sans pour autant tomber dans la surenchère et le ridicule. Jamie possédant effectivement un timbre de voix très Soul, couplé à une fougue absolument démoniaque. Le groove à l’état pur, en d’autres termes.

Ceci dit, Lidell n’atteint pas ici l’absolue fraicheur de son LP "Multiply", qui faisait magnifiquement la jonction entre la Soul vintage et l’avant gardisme le plus absolue, mais parvient tout de même à délivrer une œuvre variée et audacieuse juste ce qu'il faut. Une bien bonne sortie estivale, en gros.

22/05/2010

[News] Nouvelle cuvée de racines

Le désormais mythique groupe The Roots est bientôt prêt à délivrer son prochain album, intitulé "How I Got Over". Il est prévu pour le 22 Juin prochain et devrait, comme à l'accoutumée, ravir un grand nombre d'aficionados de par le globe!

En plus d'un Black Thought de plus en plus éclectique, on y retrouvera une pelletée d'invités tels que Blu, John Legend, Phonte Coleman, Peedi Crakk, Dice Raw, Truck North, Porn et j'en passe! Un opus qui s'annonce concis en terme de tracks, puisqu'il n'y en aura qu'une dizaine, mais ce genre de détail est en général un gage de qualité, surtout avec The Roots. On en reparle, forcément!

[Clip] Cousin du Sud

Quand Taz Arnold aka Tisa (le tiers des Sa-Ra Creative Partners), se joint à son pote Major pour un "Southside Blood Cuzn", on se retrouve face à un objet sonore assez différent de ce à quoi l'homme nous avait habitué, le tout dans une ambiance ostentatoire à souhait. Enjoy...

[Chronique] Guilty Simpson - OJ Simpson (2010)


Genre: Hip Hop
Label: Stones Throw
Date de sortie: 18 Mai 2010
Productions: Madlib.
Featurings: Frank (Frank N Dank), Strong Arm Steady.


S'il est bien une figure dont on souhaite suivre la carrière de près, il s'agit sans nul doute de l'ami Guilty Simpson, mastodonte incontournable de la scène de Detroit qui a marqué bon nombre de fans sur le globe avec ses featurings massifs et ses punchlines bien senties. Revoilà donc l'imposant personnage, cette fois-ci accompagné du toujours très prolifique Madlib aux consoles, pour un simplement mais astucieusement nommé "OJ Simpson", toujours sur le désormais mythique label Stones Throw.

Pas de surprise, les adeptes seront comblés, le monstre du Michigan étale encore une fois ses skills au travers de nombreux morceaux entrecoupés d'autant d'interludes distillant une ambiance lourde et crasseuse convenant à souhait au projet. Madlib alterne les atmosphères tout en restant cohérent, et offre ainsi un écrin idéal pour recevoir les phases toujours en forme de Guilty. Et quels meilleurs exemples que des bangers comme l'éponyme "O.J. Simpson" ou encore le lancinant "Coroner's Music", les deux pièces à convictions les plus parlantes de cet opus.

Le charisme naturel de l'accusé Simpson est un avantage non négligeable. En effet, il est l'un de ces rares MC's à pouvoir se contenter de beats un peu en deçà et pourtant continuer à briller ("New Heights", "Karma OF A Kingpin", "Mic Check 313", ...), sa gouaille et sa présence en font une attraction dont l'écoute reste simplement kiffante, quoiqu'il arrive. Alors certes, Madlib tombe une fois de plus dans ses travers et n'évite pas quelques beats sans grand intérêt qui fleurent le fond de tiroir, mais pourtant, le résultat général n'en est pas forcément altéré.

Si le personnage Guilty Simpson peut totalement assumer seul une galette entière, il est pour autant plaisant de retrouver une poignée de complices opérer à ses côtés. Ainsi, on appréciera la visite de Frank (sans Dank) sur le costaud "Scratch Warning", où son flow basique mais accrocheur touche sa cible, ou encore celle des Strong Arm Steady sur le très dark "Outside", autre temps fort de ce disque.

Il existe une réelle alchimie entre les deux larrons, prouvant une fois de plus que la connexion Detroit/Oxnard, qui commence à prendre des allures de programme d'échange, est un gageur de qualité. La paire fonctionne comme un vrai binôme, ce qui n'est pas une surprise, puisque les deux artistes ont collaboré maintes et maintes fois ces dernières années. Somme toute, cet album est un enfant légitime et attendu, ni plus, ni moins.

Bien que cet "OJ Simpson" ne soit pas la boucherie en règle que l'on aurait pu attendre, il n'en reste pas moins un album plaisant et efficace qui saura faire patienter en vue du très attendu "Random Axe" où Guilty Simpson croisera le fer avec son alter-ego Sean Price sur des beats de Black Milk...

19/05/2010

[Clip] Super guerriers

Quand le bien trop rare flow unique du MC New-Yorkais DV alias Khrist rencontre la voix grave et incisive du français Kwame (D3CCPT), ça donne forcément quelque chose de monstrueux, à savoir le track "A Part Of Me". Extrait du projet "Kameha, A Tribute To Dragonball", où l'on retrouve aussi des artistes de la trempe de Frer200, Vestat, Rachid Wallas, Nikk Furie ou Cyanure, à écouter ici. Enjoy!

12/05/2010

[News] Musique Pour Adultes!

C'est le 28 Juin prochain que l'on aura le plaisir d'entendre le nouvel album de l'enfant terrible de Detroit, Jimmy Edgar.

A paraitre finalement sur le label !K7, ce nouvel effort intitulé "XXX" fera la part belle à un R'n'B électronique et pour le moins érotique fortement imprégné des sonorités 80's, à mi-chemin entre Prince, Kraftwerk et Egyptian Lover. La marque de fabrique du bonhomme, en gros. On en reparle, assurément!

[Clip] Bagages

Le frais et sémillant Fashawn, ici accompagné de Blu, nous rappelle avec l'excellent et enjoué track "Samsonite Man" qu'il avait proposé un album de grande qualité avec son "Boy Meets World" à la fin de l'année dernière. Enjoy, et plutôt deux fois qu'une!

[News] Doux Printemps

Quatrième et dernier opus dédié aux saisons, "Odd Spring" est donc le nouvel album du très bon Oddisee. On y retrouve sur des sons classieux et feutrés à souhait concoctés par le beatmaker de Washington, des artistes tels que Finale, Olivier Daysoul, Diamond District ou encore Muneshine.

Et quand on vous dira que tout ça est totalement gratuit (comme les trois précédents volets) sur Bandcamp, vous n'aurez plus plus qu'à vous jeter avidement sur cette galette! N'attendez plus!

[Clip] Capitaine Crochet

Comme prévu, le toujours sympathique Disiz nous revient sous l'alias de Peter Punk, avec un album marquant donc un virage Rock et Electro, intitulé "Dans Le Ventre Du Crocodile", dont voici la vidéo du track éponyme! Enjoy...

06/05/2010

[Clip] Ghetto

Quand M.I.A. s'associe à Romain Gavras (déjà auteur du clip "Stress" pour Justice) afin de réaliser la vidéo de son single "Born Free", ça donne forcément un objet visuel et sonore proche du coktail molotov. On vous laisse juger sur pièce. Enjoy, ou pas...

05/05/2010

[News] Trésor Caché...

Alors que son nouvel album, "Paul White & The Purple Brain", est attendu pour cet été, le beatmaker anglais Paul White a le bon goût de mettre en alêne son auditoire bien comme il faut avec un puissant EP, "Ancient Treasure", en featuring avec l'inénarrable MC de Detroit Guilty Simpson.

Alors que cette petite sortie demeure disponible en digitale via Bandcamp, le très bon titre éponyme est cependant à la portée de tous dans une version basse qualité en libre téléchargement disponible ICI. Enjoy, comme on dit!

03/05/2010

[Clip] Elle me met bien...

Le binôme Freeway & Jake One, non content d'avoir délivré, avec "The Stimulus Package", l'un des disques Hip Hop les plus motivants de cette première moitié de l'année, nous revienne en fanfare avec la vidéo consacrée à l'excellent track "She Makes Me Feel Alright". Nuff said, enjoy!


02/05/2010

[Chronique] Walter Mecca - Tonnerre (2010)


Genre: Nu Disco/Hip Hop analogiques
Label: Weirdata
Date de sortie: Avril 2010
Productions: Walter Mecca
Featurings: Jessica Pepper, Romeo.


Véritable personnage à part entière de la scène Hip Hop hexagonale indé, Dal-Gren alias Walter Mecca a su se faire remarquer tout en restant paradoxalement assez discret. C’est donc avec curiosité et excitation que l’on découvre aujourd’hui le nouveau projet de ce producteur/MC complètement barré, intitulé "Tonnerre". Disponible uniquement, signalons-le, dans un packaging assez génial prenant la forme d’une cassette VHS couplée d’une clé USB.

Alors que son précédent LP, "Cut Basic", faisait la part belle aux beats Hip Hop courts et cutés façons Donuts ainsi qu'aux bangers puissants très courts mais savamment burnés (et surtout très habilement rappés par le bonhomme), cette nouvelle mouture laisse place à une tout autre ambiance.
Véritable fan des séries Z et autres films obscures des 80’s où des ninjas vengeurs croisent les zombies de Romero, l’ami Mecca nous emmène ici dans une odyssée cosmique des plus personnelles, avec ce qui sonne clairement comme une parfaite bande originale de tout cet univers cinématographique pour le moins décalé.

Musicalement, cela se traduit par des textures sonores assez crades, des synthés incroyablement rétro, des caisses claires redoutables issus de boites à rythmes vintage et des vocaux tantôt filtrés, tantôt vocodés. Difficile de clairement définir le style mis en avant, tant le Sieur Walter navigue constamment entre Pop, Disco, Funk et Hip Hop. Bien que l'on perçoive nettement une grosse influence des sonorités analogiques des années 80, du Funk galactique, et celle, plus diffuse, mais bien présente, des deux producteurs phares que sont Madlib et Dilla. Un mélange osé, donc, mais bien servi par un sens du groove à toutes épreuves, comme en attestent immédiatement la très aérienne et si envoutante "Disco Rouge", et la très funky "Gaab Squad".
On notera rapidement que le tout s’avère très maîtrisé musicalement et d’une qualité constante. Que cela soit sur un hymne remuant aux ghostbusters ("Watch Out"), une ode aux voyages spatio-temporel ("Time Control"), une envolée Acid Jazz surprenante ("Tonnerre Castle and Prefontal Orchestra Part 1") ou encore une parfaite composition popisante ("Pleasure"). Sans néanmoins perdre en cohérence.
Seule petite déception, l’absence notable de rap de la part du bonhomme, qui possède pourtant l’un des flows les plus incisifs qu’on ait entendu depuis des lustres sur nos terres. Atout probablement réservé à son alter égo Dal-G.

Indiscutablement, Walter Mecca en a, et s’affirme ici comme un producteur multi-facettes foutrement talentueux et audacieux. Son"Tonnerre" nous propose bel et bien une plongé dans un univers troublant mais incroyablement fascinant d’où émergent nombre de petites perles sonores très 80’s.
Voilà bien une expérience musicale comme on aimerait en découvrir plus souvent!